Deux workshops pour tester l’impression 3D avec 100% d’agrégats recyclés

Du 5 au 11 septembre et du 28 septembre au 2 octobre, le projet CIRMAP a organisé 2 workshops avec des étudiants en architecture des universités de Lille, Kaisersleutern et Liège. L’objectif de ces ateliers était d’expérimenter l’impression 3D avec des granulats 100% recyclés afin de tester la faisabilité des formes et la formulation des mortiers d’impression à petite échelle.

L’objectif du projet CIRMAP est de fabriquer des encres cimentaires afin de doter 5 lieux publics ‘pilote’ d’un de mobilier personnalisé imprimé en 3D. Cinq pays partenaires recevront ces mobiliers imprimés avec leur propre sable recyclé. Ces ateliers ont aussi été l’occasion de tester du sable recyclé provenant de plusieurs pays.

Lors du premier atelier, les étudiants ont d’abord travaillé sur les concepts/idées et le design. Ils ont imprimé des prototypes en plastique à petite échelle en 3D. Ensuite, ils ont eu une journée de tests d’impression. Le premier indicateur à vérifier était l’imprimabilité des formes. Le deuxième indicateur à vérifier était les formulations de mortier en ajustant la quantité d’eau. L’utilisation d’une chambre climatique permet de tester les performances d’impression en fonction de la température et de l’humidité.

Au total, environ 7 à 8 formes ont été testées. Cet atelier a montré des résultats prometteurs, mais des difficultés subsistent quand la hauteur ou l’excentricité des formes augmente. Ces problèmes peuvent être résolus en modifiant le flux d’impression ou la vitesse de la buse.

Lors du deuxième atelier, les étudiants ont choisi de développer des concepts basés sur des idées métaphoriques : une bande de mobius et des clusters de croissance organique. Une grande partie de leurs efforts s’est concentrée sur le développement de logiques de calcul clairs qui permettraient à leurs concepts d’être mis en œuvre dans une variété d’endroits. Au cours de leurs 2 sessions d’impression à Polytech Lille et au CSTC, ils ont exploré les limites de ce qui pouvait être fait en termes de chevauchement lors du processus d’extrusion. Ils ont aussi une meilleure idée de ce qui peut être faisable pour les pentes locales dans leur géométrie et les effets /paramètres/possibilités d’impression non planes.

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